I :
"Je rêverai d’une cazelle au fond d’un jardin cernée de fleurs comme celle-ci en direction de Limogne-en-Quercy, venant de Saint-Jean-de-Laur."
Qui pourrais se douter de la quantité de pierres qu’il a fallu arracher à cette terre aride des causses de notre beau Quercy ?
Qui pourrais se douter du temps
nécessaire pour construire, pierre à pierres, panier âpres paniers, jours et mois âpres mois, année après années, ces cayrous, gariottes et cazelles, murs, murets ?
C’est colossal, un travail de romain, mais ici plutôt de gaulois et pour seul salaire un morceau de pain et un œuf, que le patron donnait au petit berger, qui tout en gardant leurs moutons ou cochons, ou aux pauvres ères à la morte saison, construisaient ces petites et pures merveilles architecturales, qui vous font frissonner et vous émeuvent !
Vos commentaires sont, charme et beauté, certes vous avez raison !
Mais moi je vous rétorque larmes, sueur, misère et exploitation des miséreux.
Suivez ce lien pour lire le conte, « la ruse de Catzoniou » fabuleux témoignage de la dureté et des conditions de vie dans nos causses à la fin du 19 ième siècle.