A MES AÏEUX : Victor-Elie Bouzou poème 2/4

, par Claude Vertut

A MES AÏEUX.
SALUT, ô mes aïeux qui dormez sous la terreRetour ligne automatique
Où la jeune moisson s’élabore en secret,Retour ligne automatique
Où mes songes d’enfant gardent encor l’attraitRetour ligne automatique
Des grands amours qu’on a su taire !...Retour ligne automatique
Je suis venu vers vous pour mieux m’appartenirRetour ligne automatique
Et retremper mon corps dans la lumière saineRetour ligne automatique
Des vastes horizons où mon esprit égrèneRetour ligne automatique
Le chapelet des souvenirsRetour ligne automatique
J’ai renoncé pour vous à ces bonheurs fragilesRetour ligne automatique
Eclos dans les cités qui font trop tôt pâlir,Retour ligne automatique
A la rue où vos fils ne peuvent accomplirRetour ligne automatique
Jamais que des tâches serviles !Retour ligne automatique
Je suis venu vers vous à l’arrière-saison,Retour ligne automatique
Retrouver la fraîcheur d’une ancienne tendresseRetour ligne automatique
Et m’adosser un peu comme dans la jeunesse,Retour ligne automatique
Aux murs d’une vieille maison.Retour ligne automatique
Mais un jour, ayant fait mes semailles dernières,Retour ligne automatique
Comme vous je clorai tranquillement mes yeuxRetour ligne automatique
Et m’en viendrai sans peur, suivant la loi des dieux,Retour ligne automatique
Mêler mon corps à vos poussièresRetour ligne automatique
(Inédit).Retour ligne automatique
Le président