Joseph Blanc : Anthologie des poètes Quercynois

, par Claude Vertut

Joseph BLANC
JOSEPH BLANC est né à Montauban le 29 décembre 1869. Son père, lie tenant d’infanterie, dut rejoindre l’année suivante, le front des armée sa mère revint à Cahors ; d’où elle était originaire. C’est à Cahors q Joseph Blanc fit ses études et qu’il débuta dans l’Administration en quai d’attaché au Cabinet du Préfet. Joseph Blanc fit carrière dans les Financ comme percepteur, receveur, puis trésorier-payeur général. Il est docteur droit. Il est en outre Officier de la Légion d’Honneur à titre militaire, décoré la Croix de Guerre 1914-18, Officier de l’Instruction Publique et titulaire c médailles de Bronze de la Mutualité et d’Argent de la Prévoyance Sociale.
Il est aujourd’hui retiré à Pratoucy, dans le Haut-Quercy.
L’œuvre de Joseph Blanc est abondante et variée ; elle touche aux Lett par la critique littéraire et historique et par la poésie ; elle touche à l’écoi mie politique et aux sciences morales par de nombreux travaux sur la fiscal la mutualité et la prévoyance. Joseph Blanc fut secrétaire de la Société i Etudes du Lot de 1891 à 1894. Il a collaboré à divers journaux régionaux plus particulièrement à la revue littéraire illustrée Le Quercy, publiée à Mi tauban de 1892 à 1900, au Réformateur du Lot et au Bulletin de la Société
Etudes. Il a publié d’autre part de nombreuses études littéraires et éconoi ques et plusieurs plaquettes de vers. Il faut distinguer dans son œuvre sa tb de doctorat sur l’Histoire des principes de la répartition et de la quotité d l’impôt direct, éditée en 1898 par Rivière, à Toulouse, et un recueil de poèn préfacé par Gustave Larroumet, de l’Institut, Rimes Blondes, édité en If chez Léon Vanier, à Paris.
« Voici des vers de jeune poète, c’est-à-dire des vers d’amour », écrr Gustave Larroumet. Et il ajoutait justement : « Joseph Blanc appelle les ris harmonieuses et charme son attente par le plus vif bonheur que l’homme pu goûter, après l’amour : celui de sertir sa pensée comme une pierre précieuse, ; la balancer, comme dit Musset, sur un axe d’or, et, surtout, d’en multiplier intensité par tout ce que la recherche du mot, la contrainte du mètre et la meure du rythme ajoutent au sentiment. »
Joseph Blanc a consacré de très beaux poèmes à son Quercy natal, à ahors, à nos hommes illustres.
La poésie de Joseph Blanc porte la marque du siècle et des disciplines arnassiennes. Ses vers sont éloquents et lyriques, bien rimes et bien rythmés, rec une certaine noblesse de style et un constant souci de l’art.

JH MAUREILLE