Le Vigan, s’appelait primitivement « Carbonnac » et ce jusqu’au onzième siècle ; La terminaison en « ac » fait remonter l’existence de cette localité jusqu’au temps celtiques ou au moins gallo-romains.
En 1108 l’église du chapitre dénommée Sainte-Marie est citée dans le testament de Géraud de Gourdon qui part en croisade. En 1143, Pierre de Chastre, archevêque de Bourges la prend sous sa protection. La riche et prospère abbaye deviendra par la suite monastère des chanoines réguliers de Saint Jérôme et de Saint Augustin jusqu’à la révolution. En 1699, le chapitre du Vigan se composait de 20 chanoines, 12 prébendes et 8 demi-prébendes. Les charges canonicales valaient 600 livres et ses revenus s’élevaient à 36000 livres.
Avant la révolution Le Vigan était le siège d’une justice de paix ou trois juges se répartissaient ces importantes fonctions. Il ne reste aujourd’hui aucunes traces de l’ancien collège qui dut avoir pourtant une certaine importance. Le Vigan possédait aussi un hôpital destiné aux malheureux infirmes ou aux vieillards sans ressources. La chapelle sainte Roundine est le seul reste de cet asile nommé l’hôpital de Notre Dame de la Pitié.
La population du Vigan à été estimé autour de 1680 habitants en 1789, pour atteindre 1781 habitants en 1845 puis décroître à 922 habitants en 1990. La courbe ascendante a de nos jours repris pour atteindre 1539 habitants au dernier recensement.
L’imposante abbatiale du XIIIème et XIVème siècle reste le témoin d’un passé prestigieux. Les dimensions extérieures sont 45 mètres de long et 15 de large. Le chœur et les chapelles sont éclairées par de belles croisées ornées de vitraux remarquables.