La lune
une fois
rien qu’une fois
n’ayant que le ventre des soudains au creux de sa main
jazz incertain de l’esquisse
n’ayant que ses yeux pour songer aux larmes
fuite sans retour de l’ultime amour
au matin elle dévora les lumières pour s’ en faire une guirlande d’étincelles
la faille de son miroir reflète dans le champ de son coeur l’ame lourde du masque funèbre
retour sur l’étoile
retour sur la nuit sans visage...
un saxophone glisse ses notes aux accords des pages
mots à mots l’equinoxe ...
(la poesie de Patrick Aspe)